martes, 4 de marzo de 2014

"L'HISTOIRE DE LA SALSA" 


La salsa est en réalité un son cubain modernisé avec d’autres nuances musicales, des styles et des moyens d’interprétation qui se diversifient au cours du temps. Dans les années 20 à la Havanna, on entend pour la première fois le son venu des provinces orientales par les troubadours qui, à la recherche de meilleures conditions de vie, parcouraient les rues de grandes villes pour faire danser les populations. Ils étaient alors munis de leurs guitares, de leurs voix et de leurs imaginations. 


 Maria Teresa Vera, Miguel Matamoros sont les premiers représentants de ce rythme si particulier qu’est la salsa. Ils utilisent la guitare avec pour influence les sonorités de la musique espagnol durant la colonisation. Les maracas et les «Güiros» (instruments utilisés par les aborigènes Tainos à Cuba) et la typique «Clave» cubaine, sont également mis à l’honneur. Les troubadours improvisaient lorsqu’ils chantaient et c’est pourquoi nous pouvons dire que la salsa était déjà un art complet. C’est quand ce nouveau rythme se fait connaitre que l’on remarque que dans les lieux de loisirs, ce n’est plus uniquement la valse ou les autres danses connues qui sont pratiquées mais également ce nouveau style de danse. 


Avec le temps qui passe et la popularité de cette nouvelle sonorité, plusieurs groupes commencent à utiliser la salsa dans leurs propres styles musicaux. C’est alors que la salsa prend un nouveau tournant, car à présent elle ne se résume plus qu’aux guitares, aux clave et aux Güiros mais aussi les timbales, le piano et la trompette (exemple en 1927 avec Felix Chapotin). 

Plus tard, la situation économique difficile de cuba fait que les musiciens partent à la recherche de plus de gloire en prenant pour destination le plus souvent : Mexico et New York. C’est après le départ de la majorité des musiciens vers les grandes villes que la musique cubaine commença à être interprétée par d’autres pays d’Amérique Latine mais aussi au niveau mondiale. On peut alors dire qu’entre les années 30 et 50 la popularité de la musique cubaine à fortement augmentée. 

A la fin des années 60, quand le Rock’n Roll était écouté et dansé par tous, les latinos résidents au États-Unis on créés une nouvelle interprétation du son cubain avec le merengue (autre style de danse), le bossanova, le cha-cha-cha et le mambo (danses de salons) et pour terminer le Boogie-Woogie. Mais c’est seulement lors d’un concert au Madison Square Garden, quand toutes les personnes de plusieurs pays confondus dansaient sur ce même rythme que le mot salsa a été employé : «¡Esto es una gran SALSA!» 

...C’est à partir de ce moment-là que ce style musical a été reconnu de tous sous le nom simple de salsa. 

La salsa a alors continué à se développer et à se diversifier jusqu’aux années 1990 avec de nouveaux instruments, de nouvelles méthodes et formes de musique. Je pratique moi-même la salsa cubaine. Ce qu’il faut savoir c’est qu’il existe deux styles bien distincts de salsa. Le premier que l’on appelle la salsa cubaine, qui se pratique généralement en « rouéda » c’est-à-dire avec plusieurs couples de danseurs disposés en rond (voir ci-dessous), avec un style beaucoup plus déhanché et festif et le second, la salsa portoricaine qui se pratique en gardant toujours une ligne de danse, ce qui l’a rend plus strict mais toujours aussi jolie.



C’est en regardant l’histoire de cette danse que l’on se rend compte de toutes les étapes franchises avant de devenir aujourd’hui, une danse connu de tous. C’est une danse magnifique, qui permet de s’amuser et partager avec les autres « baileros » de la joie et des bons moments… 

Este artículo de opinión ha sido escrito por Manon Girard.

No hay comentarios:

Publicar un comentario